Mes amis, mes soeurs, mes frères, mes enfants, mes petits poulets,
soyez les bienvenus dans la maison du Seigneur, en ce dimanche 15 juillet 1455.
Célébrons le jour du Seigneur comme il se doit!
De plus à l'intérieur il fait frais.
Entrez mes petits!
Le temps que les croyants genthois s'installent sur les bancs rembourrés de l'Eglise, Guélie en profita pour s'admirer dans le calice.
C'est bon la choucroute était bien placée!
Guélie commença son sermon.
Il y eut beaucoup d'amen et surtout des chants, menée avec entrain par la Diacre. Les quelques oreilles survivantes comprirent ensuite qu'il était temps de s'avancer vers la Diacre pour célébrer l'Euccharistie.
"Seigneur, bénit ce pain qui symbolise ta chair et bénit ce vin venu tout droit de Bordeaux par charrette express' qui symbolise ton sang.
Amen."
Maintenant je voudrai remercier madame la maire pour son incomparable mandat, quelle brillantisse maire elle a fait!
Quelques fidèles qui s'intéressaient vraiment au discours de la messe haussèrent un sourcil et se regardèrent.
"Mais qu'est-ce qu'elle nous fait la diacre-maire?
Le narcissisme n'était pas un péché?"
Bon c'était vrai que le narcissisme n'était pas un comportement très toléré par les hautes instances aristotéliciennes, mais bon se lancer des fleurs une fois de temps en temps, était-ce un crime?
Guélie pensait que non.
Qu'Aristote vous guide et vous protège mes loulous.