Messes De la chapelle royale

Messe du 11 Juin 2006

Amarie

Citation :

-Haie d’honneur devant la Chapelle, formé de sonneurs de cors.
-Les chiens de la Meute à droite du parvis.
-Des cavaliers et les chevaux a gauche du parvis.
-La Garde royale un peu partout

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Elmoron


Elmoron affichait un sourire bienveillant, mais son cœur battait quelque peu la chamade. Il célébrait son premier office en tant que Maître de la Chapelle Royale et désirait que ces instants soient aussi enrichissants pour lui que pour la si prestigieuse assemblée qui arrivait.

Il vérifia soigneusement que chacun de ses vêtements liturgiques et insignes étaient en place ; la chasuble traditionnelle correctement ajustée sur la dalmatique, la crosse, la mitre, la croix pectorale, le pallium et l'anneau. Il souhaitait être irréprochable pour la venue du couple royal.





Puis il se rendit rapidement sur le parvis de la chapelle afin d’accueillir le couple royal et la cour, rejoignant ainsi la haie d'honneur formée par les sonneurs de cor, les cavaliers et la meute dirigée par le maître d'équipage, qui patientaient également,

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LE Roy ou la Reyne pour les 2, ou les 2

-Annoncer votre arrivée du couple Royale les sonneurs sonneront.


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OLAF


L’évêque, Grand Aumônier, se tenait près de l’Autel dans l’abside veillant aux derniers préparatifs de la messe.
Il discutait avec l’Abbesse Aquilane et le Confesseur royal le père Brunor.
Quand ils entendirent les cors de l’arrivée royale, tous s’activèrent pour finaliser la messe.
Une fois fait, ils se tinrent prêt à accueillir le couple Royal.
La mère Aquilane se plaça au fond de l'abside près des moines pendant que le Père Confesseur Brunor se placait sur la gauche de l'Autel.


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Roy/reyne

-Quelques moines dans la Chapelle au fond de l’abside à cinq pans.
-Laisser les majestés prendre place chacune dans leurs oratoires respectifs. Gauche Roy, Reyne droite.
-Entrée de la Cour et des invités d’honneur
- la garde royale veillant à empêcher tout intrus de s’approcher de la chapelle, la place étant limité dans la chapelle.

Annexes aidant a décrire:

Citation :

La Sainte-Chapelle a été construite selon le plan traditionnel des chapelles castrales : un vaisseau unique, un chœur formé d'une travée droite et d'une abside à cinq pans cantonnée par deux oratoires destinés l'un au roi et l'autre à la reine.
Une annexe, au nord, sert de sacristie au rez-de-chaussée et de trésor à l'étage. L'oratoire du roi est actuellement occupé par le tombeau du duc d'Enghien, qui fut jugé à Vincennes et fusillé dans le fossé sud du château en 1804.
L'élévation générale est d'une grande simplicité. À l'extérieur, des contreforts profonds maintiennent, au dessus d'un soubassement, de grandes fenêtres coiffées d'un gâble. La silhouette générale de l'édifice est élancée et l'était d'autant plus qu'une flèche se dressait au-dessus de la deuxième travée de la nef.

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Elmoron

Une fois assuré que chacun avait trouvé sa place, le jeune évêue se plaça, conformément à son statut de Maître de la Chapelle et au protocole qui sied en telle circonstance, à la droite de l’autel et du Grand Aumônier. Il regarda l'entrée de la Sainte-Chapelle ou venait de prendre place quelques sonneurs, d'un regard il leur donna l’ordre de sonner le début de la cérémonie.

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OLAF

Olaf devant l’Autel en grande tenue sacerdotale blanche et rouge se tourna respectivement vers le Roy puis vers la Reine.

Votre Majesté, Madame,

Puis regardant l’assemblée

Mes frères, mes sœurs,



Nous sommes réunis en ce jour pour une messe un peu particulière avant la chasse à courre.
Cette chasse dans le cadre des festivités de mariages de ses altesses notre bon Roy Levan III et de sa sublime épouse la Reine Catherine-Victoire.

Olaf accompagna ses paroles de regards vers les époux royaux, geste imité par l’assemblée réunie.

Nous sommes réunis en ce jour pour une messe un peu particulière avant la chasse à courre.
Cette chasse dans le cadre des festivités de mariages de ses altesses notre bon Roy Levan III et de sa sublime épouse la Reine Catherine-Victoire.

Olaf accompagna ses paroles de regards vers les époux royaux, geste imité par l’assemblée réunie.

Nous sommes tous réunis ici par le lien nous unissant. Par notre baptême nous avons été introduit dans une union spirituelle en puissance, celui-ci est donc un contact spirituel entre tout les baptisés les unissant dans la communauté de vie de l’Amitié Aristotélicienne.
Soyez les bienvenus pour cette messe que nous conclurons par la bénédiction de la Meute du Grand Veneur, Messire Henri Ysengrin qui est dirigée aujourd'hui par le Grand Louvetier Alistiel.

Olaf se retourna pour aller se tenir derrière l’Autel, laissant le Maître de la Chapelle poursuivre l'Office.

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Elmoron

Chers frères et sœurs, membres de la haute aristocratie du Royaume, permettez moi tout d’abord de vous exprimer mon émotion et ma joie de communier avec vous en ce jour.

Ainsi sa Très Gracieuse Majesté et notre Reyne ont choisi d’unir leurs deux destinées par les liens sacrés du mariage.
Je crois donc qu’il est important, en ce jour, de nous rappeler la signification profonde du mariage aristotélicien.
La Parole du Très Haut présente plusieurs dimensions concernant la vie de couple ; en voici quelques-unes, qui semblent remarquables :

Il paraît évident de commencer par la dimension de la joie et de la reconnaissance de vous être rencontrés et de vous être engagés l'un envers l'autre par amour.
De nombreux textes poétiques le rappellent dans un langage très imagé :

Citation :

" Ta femme est comme une source d'eau pure. Bois à cette source ! Réjouis-toi toujours de vivre avec celle que tu as choisie dans ta jeunesse, et rends-la heureuse. Que son corps te comble toujours de joie. Sois sans cesse heureux de son amour. "

Ou bien encore :

Citation :

" Un pommier parmi les arbres du bois, voilà mon bien-aimé parmi les autres garçons. A son ombre, j'ai plaisir à m'asseoir et je trouve à ses fruits un goût délicieux... Avez-vous vu celui que j'aime ? ... Je lui prends la main, je ne le lâcherai plus avant de l'avoir fait entrer à la maison, dans la chambre où ma mère m'a conçue. "

Comment oublier également la dimension de la famille ?
La foi aristotélicienne nous encourage à la fonder sur la confiance en Dieu et à recevoir les enfants qui pourront nous être donnés comme une bénédiction :
La famille tout entière est appelée à être une cellule dont le Seigneur est la référence centrale.

Moins évident de prime abord est la dimension de la prière, temps privilégié de dialogue avec le Seigneur qui promet d'exaucer ceux qui s'accordent pour s'adresser à lui.
Ecoutez ce que dit Christos :

Citation :

" Je vous déclare aussi que si deux d'entre vous s'accordent pour demander quoi que ce soit dans la prière, mon Père qui est dans les cieux le leur donnera. "

Ces extraits des paroles saintes, nous tournent aujourd'hui encore vers l'essentiel.
L'amour conjugal est un grand bonheur.
Il puise sa force dans l'amour de Dieu et en devient le signe vivant parmi les humains.
C'est l'amour-fidélité qui s'inscrit dans la durée.
Pour la vie, par la grâce de Dieu.

Citation :

" L’amour est patient, il est plein de bonté ;
l’amour n’est point envieux ;
l’amour ne se vante point,
il ne s’enfle point d’orgueil,
il ne fait rien de malhonnête,
il ne cherche point son intérêt,
il ne s’irrite point,
il ne soupçonne point le mal …
L’amour ne périt jamais. "

Voilà le programme de vie qui s’offre au couple royal désormais.
Vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes, mais vous êtes au service l’un de l’autre.
Certes, la vie de couple ne constitue pas un parcours facile.
Il y a de multiples obstacles, et il est bon d’avoir conscience de cela dès le départ, afin de mieux être préparer à y faire face le moment venu.
A ce sujet, quelqu’un a dit fort justement que la véritable " âme sœur ", la " moitié de moi-même " n’est pas donnée a priori mais a posteriori : c’est notre amour et notre fidélité qui la créent.
Amour et fidélité sont les deux colonnes qui permettent au couple de tenir ferme, à chaque instant, même au sein de la plus rude tempête.
C’est ce qui fait à la fois la beauté et la force de l’amour qui puise ses racines en Dieu.
Cet amour qui s’inscrit dans la durée, et qui se vit dans le quotidien, et qui se moque bien des rides du temps.
Qu’il vous soit donc donné, de vivre jours après jours la réalité de cet amour qui vient de Dieu.
Que le Seigneur soit votre secours et votre guide, dans les bons comme dans les mauvais jours, et qu’il accorde sa bénédiction sur votre couple jusqu’à la fin de vos jours.

Nos frères moines artésiens vont maintenant vous interpréter Christos Factus Est , un cantique à la gloire de notre sauveur.

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Aquilane (ou Brunor)

La jeune abbesse intimidée avança pour prononcer le Credo aristotélicien, consciente que tous les regards étaient tournés vers elle.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN †

La Mère Abbesse retourna à sa place dans l’abside.

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Elmoron

Notre frère confesseur va maintenant vous lire un extrait du Chapitre XIII de Vita de Christos concernant l'amour. Ce texte vous a déjà été présenté lors de la cérémonie d'hier mais il est tellement vibrant et fort, il représente tellement fidèlement les liens tissées entre notre Roi et notre Reine ici présents, qu'il nous semble important de le redécouvrir aujourd'hui.

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Brunor

Brunor s'avança et posa le livre des Vertus sur le pupitre.
Il l'ouvrit, tourna encore une page, il tremblait. Il ferma les yeux, éclairci sa voix, les rouvrit et lu:


Lecture de la vie de Christos:


Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, et Christos reconnu celle qui se nommait Natchiachia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblé, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, seront-nous assez fort pour respecter ce choix et vivre sans pêcher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "

Brunor reprit sa place a gauche du Grand Aumônier de France.

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Elmoron

Voici un texte vibrant et fort ; l'Amour est universel, l'Amour est entier. Seul la mort de vieillesse peut effacer dignement ce sacrement divin. Mais cela ne doit pas faire peur car Christos nous assure de son soutien à chaque instant, de sa présence en nos coeurs. Et il nous donne le mode d'emploi pour l'appeler: il suffit de nous unir à lui dans la prière.

Citation :

Toute la terre, Seigneur
Est remplie de ton amour.
Le Seigneur est notre secours
Et nous chantons sa gloire éternellement.
Heureux le couple dont le Seigneur est le Dieu,
Heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !
Du haut des Cieux, le Seigneur regarde :
Il voit le race des hommes.
Dieu veille sur ceux qui le craignent,
Qui mettent leur espoir en son amour
Nous attendons notre vie du seigneur
Il est pour nous un appui, un bouclier.
La joie de notre cœur vient de lui,
Notre confiance est dans son nom très saint.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
Comme notre espoir est en toi !

Nous allons maintenant procéder à la bénédiction de la grande chasse qui s’annonce et notre Grand Aumônier vous lira un texte de Saint Hubert le saint patron des chasseurs.

D’un geste de la main, le Maître de la Chapelle invite les sonneurs à se mettre en allée devant l’autel.



Une fois en place, ils se mirent a sonner

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Olaf

Une fois que les sonneurs eurent finis, Olaf s’avança.

Saint-Hubert.

Le Grand Aumônier marqua une pause de quelques secondes pour invité l’assemblée à réfléchir à ce qu’évoquait ce nom.

Saint-Hubert, saint patron des chasseurs, de la chasse à courre ou de la vénerie.

Sa légende dorée dit, en effet, qu'un jour de Vendredi saint, alors que Hubert, seigneur franc et chasseur impénitent, forçait un grand cerf depuis plusieurs heures dans la forêt ardennaise, l'animal « fit tête », un grand Christos en croix rayonnant de lumière entre ses bois. Hubert se prosterna devant le cerf miraculeux et se convertit à une vie de piété qui le conduisit à porter la mitre d'évêque.

Répétons l’hymne de la Saint-Hubert pour donner vaillance à nos chasseurs dans leur quête du gibier.

La Saint-Hubert. Ô Saint-Hubert !
Ô patron de la chasse !
Toi qu'exaltais la fanfare au galop !
En poursuivant l'animal à la trace,
Tu le forçais sous l'élan des chevaux.
Nous les derniers descendants de ta race,
Arrache nous aux plaisirs avilis.
Emplis nos cœurs de jeunesse et d'audace.
Dans la forêt fais-nous chasseurs hardis.
Quand tu viendras, la chasse terminée,
Pour appeler notre nom à son tour,
Epargne-nous les tristes mélopées;
Tu sonneras pour nous le grand retour.

Espérons que cela vous donnera force pour cette traque ardue.

Olaf fit signe au Père Confesseur Brunor d’avancer.

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Brunor

Mère Aquilane approcha du confesseur royal, dans les mains, un pain et un couteau de veneur.
Brunor prit le pain, il le montra bien à l'assemblée et le bénis.

Venez, comme Christos nous a invité le faire : Venez partager, en toute simplicité le pain qui réconforte, symbole du partage de l'Amitié qui réconcilie les hommes et qui donne la vie.



Puis Brunor découpa le pain avec le couteau de veneur afin qu’il soit distribué aux fidèles.
La Mère Abbesse Aquilane se dirigea à droit pour se rendre à l’oratoire de la Reyne lui porter le pain béni.
En même temps, le Père Confesseur Brunor se dirigea vers l’oratoire du Roy, lui porter le pain de la réconciliation.

Pendant le partage du pain auprès des fidèles, les moines artésiens entonnèrent un chant à la gloire de Christos.

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Elmoron

Comme le veut le protocole de cette cérémonie si particulière, le jeune évêque muni de l’eau bénite, va asperger un des chiens de la Meute amené pour l’occasion dans la Sainte-Chapelle par le maître d’équipage.

Que Christos le sage et Aristote guident vos pas, affutent vos sens et éveillent votre instinct de la traque. Que cette chasse se place sous les hospices et la bienveillance du Très Haut, qu’elle apporte allégresse et comble les attentes de tous ces particpants.

Amen †


J’aimerais vous entretenir et vous mettre en garde brièvement sur un mal qui semble sévir ces derniers temps dans les royaumes : l’acédie.

L’acédie surgit comme une atteinte à la fidélité en Dieu, à la vocation et à la ferveur de la prière qui a pour conséquence la distraction de l’esprit, la morosité et qui peut mener jusqu’au désir de fuir le Très Haut. Il apparaît que l'acédie, à la charnière entre le charnel et le spirituel, est le piège mortel au cœur de la tension unitaire qui donne son sens à la morale et l'unit intimement à la spiritualité.

Les langueurs et dépits spirituels ne sont qu’une épreuve de plus du malin et stigmatisent nos faiblesses, aucunement celles du Seigneur qui reste toujours au dessus de nos épaules, prêt à nous relever…les premices de ces sentiments doivent nous inciter à un abandon encore plus total dans la prière, le recueillement car c’est ainsi que l’on permet à Christos de nous aider, ravivant par là même notre piété.

Ainsi dans quelque instant, lors des parcours qui vous attendent dans cette chasse, j’inciterai chacun d’entre vous à garder constamment son cœur ouvert pour le Seigneur.

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Olaf

Olaf s’avança devant l’Autel puis regardant tour à tour, le Roy et la Reyne

Que vos Majestés et leurs convives aillent traquer la bête sous la protection divine.

Le Grand Aumônier béni le Roy Levan III et la Reyne Catherine-Victoire, puis l’assemblée.

Au nom du Très Haut, d’Aristote et de Christos

Allez en paix.

Amen †

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Elmoron

Sur un signe de tête du Maître de la Chapelle, les moines entonèrent vigoureusement un Alléluïa pour accompager la sortie du couple royal et de la cour sur le parvis.

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MESSE FINIE DEBUT DE LA CHASSE (ou repas)