baptème : Tournai 15 Janvier 1453 (Laurianne)

Dans le froid du matin de janvier, jeandalf était venu de bon matin pour chauffer un peu la vieille chapelle Sainte Barbara.
Mais que ne fut pas sa surprise de voire la jeune Laurianne déjà sur place et qui avait déjà mis du bois dans la cheminée.

bonjour ma fille, vous êtes bien matinale.

En fait mon père, je voulais vous voir, car j'ai entendu que vous alliez faire la messe pour les mineurs de flandre, et j'aimerais vous demander un service.

Je vous écoute ma fille que désirez vous de moi ?

J'aimerais que vous me baptisiez ici si c'était possible, car comme vous le savez que je n'ai pas connu grand chose a part cette mine et ses alentours.... et j'aimerais donc me lier à Dieu et à son église ici même.

Je ne peux bien entendu pas te refuser ce plaisir mon enfant, va te recueillir devant l'entrée le temps que je me prépare, mais prend cette couverture il fait encore bien froid dehors.

Le curé se prépara et sorti voir la jeune Laurianne.

"Ma fille, tu as souhaité rejoindre notre communauté Tournaisienne de la foi Aristotélicienne. Désires-tu quitter le monde purement matérialiste et vous joindre notre Seigneur tout puissant par la révélation et par cet acte être lavés de tes pêchés par le repentit accordé par le Seigneur."

"Tel est mon souhait !" répondent Laurianne.

"A présent avance et entre dans la demeure du Seigneur."

Jeandalf se dirige vers les fonts baptismaux improvisé et lui fait signe de se placer près de lui.

Citation :

Laurianne pénétra et déposa la couverture qui l'avait protégé du vent. Son tempérament bouillonnant l'invitait à fuir et à partir découvrir le monde .... mais il fallait rester les pieds sur terre, Tournai avait grand besoin de mineur et partit serait synonyme de trahir.... le baptême l'aiderait elle en était certaine.

Quand Laurianne leva la tête vers le curé, Jeandalf su qu'elle était prête et fit le sermon du baptême :

"L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis, personne ne choisirait de vivre, eut-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur ; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse ; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capable à la fois de penser et d'agir".

"Que la parole d’Aristote te guide et la révélation t'illumine !"


Laurianne tremblotante d'émotion répondit : "Amen"

ce n'était pas le froid mais bien l'émotion qui là fit tremblé, pourtant Jeandalf cru que la jeunne fille avait froid et il accéléra un peu.

"Reconnais-tu en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde ?"

Laurianne : "Oui je le reconnais"

"Reconnais-tu l'Eglise Aristotélicienne comme ton guide dans la connaissance de Dieu, et jures-tu de lui rester fidèle ainsi qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin ?"

Laurianne : "Je le jure !"

"Acceptes-tu tout cela de ta propre volonté pour le salut de ton âme en vue de la résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté ?"

Laurianne : "oui mon père, je l’accepte de ma propre volonté !"

"Désires-tu que ton nom soit connu en temps que baptisé et serviteur de Dieu tout puissant ?"

Laurianne : "Oui je le veux !"

Citation :

Laurianne était heureuse, elle avait accepter son destin, tout en souriant en coin à la pensée qu'un jour elle pourrait faire bien plus pour ses frères et sœurs flamands....

Jeandalf saisit une coupe et la remplit d'eau, fait se pencher Laurianne et verse le contenu sur son front.

"Ainsi te voilà purifié par la grâce du tout-puissant. Tes fautes sont pardonnées. Ton âme est libérée des craintes de l'enfer, pour peu que ta vie soit vertueuse. Prend ce cierge allumé représentant ton âme purifiée, et cette médaille représentant la parole d’Aristote.




Soit le bienvenu parmi nous ma fille !"

Citation :

décidément, Oui ce baptême sera le début de l'aventure entre elle, Dieu, la mine, Tournai et son peuple ... Elle se releva et oubliant près que le curé elle se mis à courir vers la porte d'où les premier paroissiens avancer vers la chapelles, leurs outils de mineurs à la ceinture... Une tournaisienne en tète de cortège lui fit signe en souriant et lui tendit un équipement en lui disant : alors on part au boulot sans prendre son matériel ?

Quand les premiers paroissiens entrèrent dans la chapelle Sainte Barbara, il faisait déjà plus chaud qu’à son arrivée et lors du baptême de Laurianne.

Mes biens chers frères et sœurs, je tenais à faire cette messe ici pour vous remercier de faire ce travail si dur et bien qu’ingrat important pour notre ville et pour tout le compté.

Je vais toute fois commencer par vous demander une pensée pour notre bien cher sœur Illinda et que nos prières l’aide à se remettre de la maladie qui la touche pour le moment.
Cette messe est donc très spéciale puisqu’en plus de servir à bénir votre travail en ce jour du seigneur, elle est dédiée à tous les malades et aux disparu de ce mois de janvier bien froid.

Prions pour eux

Maintenant je fais appel à Barbara Patronne des Mineurs pour que Dieu tout puissant bénisse cette mine et toutes celle de Flandre,



Sainte-Barbara, ô douce patronne
Tu nous vois à tes pieds, implorant ton secours
Quand le rocher s'abat ou que la mine tonne
Veille, veille, sur nous toujours.
1
Quand nous descendons à l'aurore
En toi nous mettons notre espoir
Et là, sous la voûte sonore
Combien n'ont pas revu le soir
2
Dans les entrailles de la terre
Quand il affronte le danger
A toi, dans son humble prière
Le mineur aime se confier
3
Quand nous menacent les orages
Que tout est noir à l'horizon
Ecarte de nous leurs ravages
Sainte-Barbara, nous t'implorons
4
Soldat du feu, risquant ta vie
Au service de ton prochain
Alors que gronde l'incendie
Sainte-Barbara, guide ta main
5
Dans les rudes travaux, nos pères
Aimaient jadis à t'invoquer
Comme eux, ouvriers des carrières
Nous accourons pour te prier
6
A l'entrée des tunnels tu veilles
Sur ceux qui creusent le terrain
Pour eux sauvegarde et surveille
Tous ces ouvrages souterrains.

Jeandalf prit la coupe d’eau bénite et bénis la foule avec son goupillon

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Que notre Seigneur vous bénisse et vous garde ;
qu'il vous découvre son visage et vous prenne en pitié ;
qu'il tourne vers vous son visage et vous donne la paix ,
à vous mes frères et mes sœurs, vous qui œuvrez pour la communauté
à toutes celles qui viendront après vous et qui travailleront dans ces mines,
et à toutes les autres qui persévéreront dans tout le comté,

Moi, Jeandalf, votre Ami et serviteur de l’église Aristotélicienne. Moi votre frère et votre père, je prie notre patronne Barbara d’intercéder auprès d’Aristote et du Seigneur Jésus-Christ, pour que le Père des cieux réalise et confirme pour vous, cette très sainte bénédiction des mines de Flandres, pour que ceux qui en auront la garde la soigne comme leur bien le plus précieux et que ceux qui y travaillent récolte le fruit de leur labeur.

De la même façon je vous bénis vous travailleur des mines, demeurez toujours les amis de Dieu, les amis de vos âmes et de tous vos frères et sœurs, et soyez toujours attentivement fidèles aux promesses que vous avez faites au Seigneur.
Que le Seigneur soit toujours avec vous, et puissiez-vous être, vous aussi, toujours avec lui !



Maintenant préparons-nous à la célébration de l'Eucharistie en reconnaissant que nous sommes pécheurs.


Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission, oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je vous demande , mes amis, mes frères et tout les Saint de l'église Aristotélicienne, de prier avec moi le Seigneur notre Dieu.
Amen.




Le Seigneur soit avec vous.

Et avec votre esprit.

Que Dieu tout-puissant vous bénisse,
Le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Amen.

Allez, dans la paix du Christ et la parole d'Aristote.

Nous rendons grâce à Dieu.



Rentrez chez vous en paix, et portez la parole de l'amitié vrai autour de vous.