église RP de Tournai pour les royaumes renaissants(c)
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l'église Aristoliciène de tournai en 1455 dans le jeu des royaumes renaissants (http://www.lesroyaumes.com/)
 
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Nicjoachim
Eveque
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MessageSujet: Sermons   Sermons EmptyMer 19 Avr - 20:06

SERMON DE LA MESSE DU 2 AVRIL 1454!
---------------------- ---------
c’est au détour d’une taverne où un vagabond parlait de la générosité et se la charité que je me suis dit qu’il n’était pas mal de rappeler que la charité n’est pas forcément un acte dont le but est de se faire bien voir et de gagner en réputation, ce n’est pas forcément donner aux mendiants inconnu qui parfois n’en ont pas réellement besoin… La charité doit être un acte naturel et non un acte calculé, pourtant celui qui en bénéficie doit à son tour faire la charité dés qu’il en a l’occasion. La charité ne se limite pas à donner , la charité c’est parfois aussi savoir écouter une âme en peine, aider un égaré à retrouver sa route. Il ne suffit pas de dire « dieu vous le rendra » mais il faut à son tour rendre la charité que l’on a reçu.

Vous savez que j’aime les fables, et donc je vais vous demander la charité de me laisser vous en conter une.

Le long d'un clair ruisseau buvait une colombe,
Quand sur l'eau se penchant une fourmis y tombe;
Et dans cet océan l'on eût vu la fourmis
S'efforcer, mais en vain, de regagner la rive.
La colombe aussitôt usa de charité:
Un brin d'herbe dans l'eau par elle étant jeté,
Ce fut un promontoire où la fourmis arrive.
Elle se sauve ; et là-dessus
Passe un certain croquant qui marchait les pieds nus.
Ce croquant, par hasard, avait une arbalète.
Dès qu'il voit l'oiseau de Vénus,
Il le croit en son pot, et déjà lui fait fête.
Tandis qu'à le tuer mon villageois s'apprête,
La fourmis le pique au talon.
Le vilain retourne la tête.
La colombe l'entend, part et tire de long.
Le soupé du croquant avec elle s'envole :
Point de pigeon pour une obole.

Prions pour que Dieu nous guide,
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Nicjoachim
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MessageSujet: Sermon du 23 avril 1454   Sermons EmptySam 22 Avr - 21:20

Evangile Selon Saint-Matthieu 20, 1-15

Citation:
« En effet, le Royaume des cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d'accord avec eux sur un salaire d'une pièce d'argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d'autres qui étaient là, sur la place, sans travail.
Il leur dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste.'
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d'autres qui étaient là et leur dit : 'Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?' Ils lui répondirent : 'Parce que personne ne nous a embauchés.' Il leur dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne.'
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : 'Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.'
Ceux qui n'avaient commencé qu'à cinq heures s'avancèrent et reçurent chacun une pièce d'argent.
Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :
'Ces derniers venus n'ont fait qu'une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !' Mais le maître répondit à l'un d'entre eux : 'Mon ami, je ne te fais aucun tort. N'as-tu pas été d'accord avec moi pour une pièce d'argent ?
Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi : n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un oeil mauvais parce que moi, je suis bon ?'
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »


Paroissiens, paroissiennes, cet évangile nous montre une fois de plus la pensée erronée de l’homme… Chacun d’entre nous voulons parvenir à un niveau de vie aisé, ou on ne manque de rien, où l’argent est abondance, où la nourriture est présente à foison, où le travail n’est plus labeur… mais par quels moyens ? Le travail est la source de revenu de l’homme, pour lui assuré une existence plus ou moins commune. Chacun doit se mettre au travail et chacun doit recevoir un salaire correct.
Mais cette histoire nous montre autre chose, le sens de la générosité et du don. Cet homme qui réclame plus parce qu’il a travaillé d’avantage qu’un autre, qui est arrivé plus tard, n’a pas compris ce sens du don et de partage du propriétaire. Pourtant le salaire avait été fixé, mais il était pour lui inconcevable, comme la plupart d’entre nous, d’obtenir moins qu’un autre qui a travaillé une seule heure comparée aux huit qu’il vient de faire. Pour le dernier arrivé, le reste, la plus grande part de la pièce d’argent, c'est du don pur et simple, de la générosité, de la bonté.
Le propriétaire de la vigne obéit à deux logiques : la logique de la raison, et c'est la justice ; la logique du cœur, est c'est le don. Toutes deux sont nécessaires. Il faut être juste. Mais, tout autant il faut être bon. Il faut laisser parler sa tête autant que son cœur. Pensons au partage, pensons au don, pensons à le justice et repoussons l’égoïsme d’un seul revers de main…
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Nicjoachim
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MessageSujet: Sermon du 30 avril 1454   Sermons EmptyJeu 11 Mai - 14:48

Evangile Selon Saint-Matthieu 22, 15-22

Citation:
Alors les pharisiens se concertèrent pour voir comment prendre en faute Jésus en le faisant parler.
Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d'Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le vrai chemin de Dieu ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens.
Donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? »
Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l'impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d'argent.
Il leur dit : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? »
« De l'empereur César », répondirent-ils. Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »


Voilà bien une phrase connue de tous… « Rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ! » Devons-nous prendre les textes du livre sacré tel qu’ils sont écrits ? Je pense que non ! Nous devons remettre ces textes dans leur contexte. A l’époque de Tibère, les pharisiens, ces hommes de Dieu qui suivaient à la lettre les écrits, de le faisaient pas. Les voilà alors devant un dilemme qu’ils ne peuvent eux-même résoudre et s’en remettent dès lors à Jésus pour le piéger et ainsi être sur de pouvoir l’accusé soit de désobéissance à la règle juive, soit désobéissance à Rome… Pourquoi cette question, et pourquoi cette réponse ? Payer l’impôt à l’ennemi serait-il un acte répréhensible par Dieu. Mais Jésus répond bien, il dit et je pense qu’il ne faut pas oublier la deuxième partie de cette parole : « …et rendons à Dieu ce qui est à Dieu ! ». L’important n’est pas de payer ou non l’impôt à l’ennemi, l’important est d’honorer Dieu comme il se doit, de Lui rendre l’amour qu’Il nous donne, de L’aimer comme Il nous aime… N’oublions pas Dieu et ne nous en rappelons pas seulement quand cela nous arrange… Soyons bons, et nous rendrons à Dieu ce qui lui appartient : L’amour et le bonheur…
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Nicjoachim
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MessageSujet: Sermon du 7 mai 1454   Sermons EmptyJeu 11 Mai - 14:48

En ce beau dimanche de mai, inhabituellement Nicjoachim commenca son sermon par la lecture d'une missive officielle de FrèreNico concernant la guerre si proche de nos portes....

FrèreNico a écrit:
Citation:

La sainte curie, déclare en ce jour :

Position officielle de la curie (Normandie/Bretagne) a écrit:
La Sainte Eglise de Dieu a eu vent de la Guerre qui se prépare, et regrette amèrement les conséquences qui s'ensuivront. Il est triste de voir les aristotéliciens se battrent entre eux quand l'hérésie ne suscite que peu de réaction, alors qu'elle est un danger bien plus pressant et menaçant.

Dans cette optique, voir les dirigeants éminents des duchés français se lier d'amitié avec les hérétiques phookaistes de Normandie pour attaquer l'Aristotélicienne Bretagne nous cause la plus grande douleur. Le doigt de Dieu est sur ceux qui s'allient avec les serviteurs du mal, et la défaite de l'Ost Royal sera inéluctable si une oeuvre purificatrice n'est pas accomplie.

Si la Normandie ne se convertie pas, elle entrainera dans sa chute les armées du Roi. Ducs et comtes de l'Ost, combattez l'hérésie en votre sein, sinon vous vous faites les serviteurs du mal.





Evangile Selon Saint-Matthieu 18, 21-35
Citation:
Pierre s'approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait soixante millions de pièces d'argent.
Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : « Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout. »
Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant : « Rembourse ta dette ! »
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : « Prends patience envers moi, et je te rembourserai. » Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : « Serviteur mauvais ! je t'avais remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ? » Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé.
C'est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »


Frères et sœurs l’évangile de cette semaine nous montre encore une fois par les écrits de Saint-Matthieu le prix du pardon…« Combien de fois dois-je lui pardonner ? » Pierre tente de montrer à Jésus qu’il est prêt à pardonner, et il pense qu’en proposant sept fois Jésus trouvera cela largement suffisant. La réponse de Jésus est claire. Il n'y a pas de limites. Cela nous montre bien que nous ne devons pas compter le nombre de fois que quelqu’un nous à fait du tord, comme nous ne devons pas compter le nombre de pardons que l’on va lui donner... Le Père nous pardonne parce qu'il nous aime, de même l'homme doit pardonner à son frère parce qu’il l’aime, il ne doit pas subsister de rancœur ou de colère…

Rancœur et colère : nous voici en terre hélas bien familière. La rancune est une plante bien enracinée dont les fruits sont la colère et la vengeance. Griefs des gouvernants et des nations qui se traduisent en oppressions et en guerres. La revanches odieuses que certains Normands veulent infliger au Bretons ou les algarades horribles entre Catholiques et Phookaïstes en sont des illustrations actuelles.
Cette rage de faire payer au centuple l'offense ou le tort, parfois imaginaire d'ailleurs, habite tout autant le cœur des individus. Pour un problème de clôture, c'est la tension. Un arbre coupé suffit à ruiner des années d'amitié. Des affaires d'héritage transforment un deuil familial en affrontements destructeurs. « Il est des choses qui sont impardonnables et qu'on n'oubliera pas », disent les gens.
Si la Normandie s'enfonce dans la spirale de la violence, des représailles et des contre-représailles, elle se retrouve très vite devant une impasse. Tant que nous subissons le mal, il n'entre pas en nous. Mais si nous le perpétrons en riposte, alors nous le laissons nous atteindre… A bon entendeur…Ici à Dunkerke certains ferait aussi bien d'en prendre de la graine...

Sur Père Nicjoachim fit un signe de croix en regardant la Sainte Croix de NotreDame des Dunes....et s'en retourna dans la sacristie!
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